Thèses et HDR soutenues

La répartition des responsabilités dans les chaînes translatives de propriété

La répartition des responsabilités dans les chaînes translatives de propriété

Nom Prénom: 
Obtention du doctorat
Directeur(s) de thèse :
DAMAS Nicolas - Professeur - Université de Lorraine - Faculté de Droit, Sciences économiques et de Gestion de Nancy
HENRY Xavier, Professeur de droit privé à l'Université de Lorraine
Composition du jury: 
  • Monsieur Xavier HENRY, professeur à l'Université de Lorraine, directeur de thèse
  • Monsieur Pascal ANCEL, professeur à l'Université Jean Monnet de Saint-Etienne
  • Monsieur François JACQUOT, professeur à l'Université de Lorraine
  • Madame Nathalie PIERRE, maître de conférences à l'Université de Lorraine
  • Monsieur Olivier GOUT, professeur à l'Université Jean Moulin Lyon 3, rapporteur
  • Monsieur Paul GROSSER, professeur à l'Université de Paris-Est Créteil, rapporteur
  • Monsieur Nicolas DAMAS, maître de conférences-HDR, co-directeur de thèse, membre invité
Date début: 
Septembre 2011
Résumé: 
L'objectif de la thèse est de réévaluer de façon globale la pertinence et la cohérence de la construction légale et jurisprudentielle actuelle organisant les recours dans les ventes successives (ou plus largement les chaînes translatives de propriété). En effet, en dépit des contributions doctrinales nombreuses, les solutions se sont accumulées sans que leur articulation soit précisément examinée. L'enjeu de cet examen est d'autant plus important que le contexte général a changé (responsabilité du fait des produits, remise en cause des actions contractuelles, projets de réforme du droit de la responsabilité). L'étude est organisée autour de deux types de dommages : le dommage strictement contractuel et le dommage non strictement contractuel. La première partie évalue le droit positif et ses incertittudes (incertitude du fondement de l'action directe, opposabilité des clauses limitatives ou exonératoires de responsabilité au sous-acquéreur, recours en contribution, etc.), au regard du manquement strictement contractuel (atteinte à l'utilité du contrat). La seconde partie, prospective, permet de mettre en lumière les difficultés d'articulation des différentes actions désignées pour réparer le dommage non strictement contractuel, ces difficultés nous conduisant à nous interroger sur la nature de la responsabilité qui doit présider, dans les chaînes translatives de propriété, à la réparation des atteintes au contractant. L'ensemble de ces questions permet enfin d'identifier les grands critères et les logiques communes de répartition des responsabilités dans les chaînes translatives de propriété.
Date de soutenance: 
12/12/2018 - 13:30
Lieu de soutenance: 
Salle des thèses, Faculté de Droit, Sciences économiques et Gestion de Nancy